My Happy Marriage

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Informations

Titre original :わたしの幸せな結婚 (Watashi no Shiawase na Kekkon)
Titre français : My Happy Marriage
Auteur : Akumi Agitogi
Dessinateur : Rito Kohsaka
Format : Manga (4 tomes – en cours | Editions Kurokawa)
Genres : Drame, historique, romance, surnaturel

Adapté en anime : Oui (12 épisodes | Saison 2 annoncée)

Résumé

Miyo Saimori descend d’une longue lignée de nobles dotés de pouvoirs surnaturels, alors qu’elle-même n’en a pas. Sa demi-soeur, qui a, elle, hérité d’un don, la traite comme une servante. Ses parents ne lui témoignent aucun amour et personne ne se soucie d’elle. Pour couronner le tout, son ami d’enfance et seul allié s’est fiancé à sa sœur pour reprendre la tête du clan Saimori.
Etant considérée comme une nuisance par tout son entourage, Miyo est envoyée dans la famille Kudô pour épouser leur chef, réputé cruel et sans coeur.

Ils redoutaient leur union, elle sera la clé de leur bonheur… 

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Mon avis :

J’avais brièvement entendu parler du light novel dont est adapté le manga, sans vraiment m’y intéresser plus que ça. Quant au manga, malgré les belles couleurs sur les illustrations, les dessins ne m’attiraient pas énormément. J’ai par contre été tentée de découvrir la série via son adaptation anime lorsqu’elle a été annoncée. Cependant, étant donné que le manga bénéficie d’une sortie en France, j’ai décidé de lui laisser une chance…

L’histoire débute par une présentation du cadre de vie de l’héroïne, Miyo, et sa situation familiale. On découvrir très vite que Miyo est maltraitée par sa famille et que cela l’a conduit à avoir une très mauvaise estime de soi. Elle ne peut rien dire, rien faire contre sa condition, et accepte d’épouser un inconnu sur ordre de son père, car elle n’a nulle part où aller. Si son futur mari donne l’impression d’être froid et cruel, Miyo (et le lecteur) va découvrir que Kiyoka Kudô n’est pas comme tout le monde le décrit. Bien que sceptique aux premiers abords et méfiant vis-à-vis de Miyo qui ne se comporte pas du tout comme une fille de bonne famille, il va peu à peu s’intéresser à elle et l’aider à s’intégrer dans son nouvel environnement. Ainsi, grâce à Kiyoka et Yurie (la bonne de celui-ci qui est une vraie crème !), Miyo découvre peu à peu le bonheur et à exprimer ses émotions. J’ai beaucoup aimé la douceur que dégage Yurie, et la bienveillance de Kiyoka. On voit que Miyo a des traumatismes des traitements infligés par sa famille qui la hantent encore (ces passages m’ont d’ailleurs mis la larme à l’oeil), et des situations difficiles se dressent encore devant elle. Mais ça fait plaisir de voir qu’elle se trouve désormais dans un environnement bienveillant à son égard, et qu’elle apprend progressivement à changer, en prenant compte des conseils de Yurie et Kiyoka. Sa relation avec ce dernier est d’ailleurs vraiment belle et  me fait particulièrement fondre (et pourtant je suis difficile en ce qui concerne les romances !). J’apprécie énormément le fait que chacun fasse des efforts pour le bien de l’autre. En parallèle de cela, on en apprend également plus sur le fonctionnement de la société dans laquelle vivent les personnages, société qui fait se distinguer les possesseurs de pouvoirs. Avec les premiers tomes, on se doute que l’aspect surnaturel aura une place non négligeable dans la suite de l’histoire, et que les personnages seront éventuellement confrontés à certains dangers. J’ai hâte de découvrir ce que la série nous proposera de ce côté-là.

En ce qui concerne les dessins, j’avais quelques appréhensions par rapport aux illustrations. Le style me paraissait assez classique, et même si c’est le cas, il n’en reste pas moins très soigné. Le design des personnages est travaillé (notamment celui de Kiyoka que je trouve superbe). Miyo est assez inexpressive au début mais on la voit changer petit à petit et je trouve qu’on ressent bien ses émotions au travers des traits de la mangaka. Les décors sont très présents, et on a de jolies mises en scènes avec la présence de fleurs. La lecture du manga en est très agréable. 

Les premiers tomes de My Happy Marriage proposent donc une histoire prometteuse en mêlant un thème assez dur, celui de la maltraitance, au concept de bonheur, dans un Japon fictif entre tradition et modernité, avec une touche de surnaturel. Un début qui amorce de plus une romance qui s’annonce belle et émouvante, avec des personnages dont la relation m’a conquise. J’ai hâte de lire la suite ! 

Conseillé !

★★★★★


Dernier tome paru :

my-happy-marriage-tome-4My Happy Marriage – Tome 4 | 11/01/2024
Résumé : Miyo Saimori descend d’une longue lignée de nobles dotés de pouvoirs surnaturels dont elle n’a elle-même pas hérité. Elle est envoyée dans la famille Kudô pour épouser leur chef Kiyoka, réputé cruel et sans cœur. Mais en constatant que Miyo n’a rien d’une jeune noble élevée dans l’opulence, Kiyoka est intrigué et se prend d’affection pour elle. Notre jeune couple est désormais fiancé. N’ayant reçu aucune éducation digne de ce nom, Miyo craint de ne pas être une épouse à la hauteur de son mari. Elle recommence alors son apprentissage avec Hazuki, la grande sœur de Kiyoka. Alors que nos deux amoureux subissent tous deux des journées éprouvantes, un homme mystérieux du nom d’Arata Tsuruki fait son apparition… 

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Suzume

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Informations

Titre original : すずめの戸締まり (Suzume no Tojimari)
Titre français : Suzume
Format : Film d’animation (2h01)
Origine : Oeuvre originale
Genres : Drame, fantastique, romance, tranche de vie

Staff

Créateur original et réalisateur : Makoto Shinkai
Character-designer : Masayoshi Tanaka
Musique : Kazuma Jinnouchi, RADWIMPS
Studio : CoMix Wave Films

Résumé

Dans une petite ville paisible de Kyushu, une jeune fille de 17 ans, Suzume, rencontre un homme qui dit voyager afin de chercher une porte. Décidant de le suivre dans les montagnes, elle découvre une unique porte délabrée trônant au milieu des ruines, seul vestige ayant survécu au passage du temps. Cédant à une inexplicable impulsion, Suzume tourne la poignée, et d’autres portes s’ouvrent alors aux quatre coins du Japon, laissant entrer toutes les catastrophes qu’elles renferment. L’homme est formel : toute porte ouverte doit être fermée. Là où elle s’est égarée se trouvent les étoiles, le crépuscule et l’aube, une voûte céleste où tous les temps se confondent. Guidée par des portes nimbées de mystère, Suzume entame un périple en vue de toutes les refermer.

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Mon avis :

Après Your Name. et Les Enfants du Temps, il s’agit du troisième film de Makoto Shinkai que j’ai eu l’occasion de découvrir en avant-première, le 28 février au Grand Rex. Ayant adoré le premier, mais ayant été un peu déçue par le second, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec Suzume. Les différentes bandes-annonces m’ont quand même bien donné envie de voir ce film qui a rencontré un énorme succès au Japon, et ce n’est pas pour rien car il est vraiment super. J’en ai été agréablement surprise.

Le début du film nous fait entrer assez rapidement dans le vif du sujet. Suite à un évènement malencontreux, on découvre au travers de l’héroïne, Suzume, l’existence de portes qui une fois ouvertes apportent des catastrophes dans le monde réel. Afin de venir en aide à Sôta, le  jeune homme qu’elle a rencontré (et comme elle, je le trouve beau gosse), Suzume se lance alors dans un voyage à travers le Japon, un voyage plus dangereux qu’il n’y paraît au premier abord et qui fait ressurgir des souvenirs de son enfance.

Tout au long de ce voyage, le film apporte beaucoup d’émotions.  J’ai trouvé qu’on ressent très bien la peur de Suzume, provoquées par l’ouverture des portes et les catastrophes qui menacent de s’abattre.  Mais j’ai aussi beaucoup aimé l’optimisme et la détermination dont elle fait preuve, ainsi que les différentes rencontres qu’elle fait au cours de son voyage. Elle découvre ainsi la situation, le mode de vie de différentes personnes. Et l’on voit bien, avec le temps qu’elle passe avec elles que la vie n’est pas toujours facile, notamment lorsque l’on est adulte, mais que cela n’empêche pas les gens de faire preuve de bienveillance.
On a également droit à pas mal de scènes comiques qui m’ont bien fait rire (notamment grâce à la situation dans laquelle se retrouve Sôta sur la première partie du film – je n’en dirai pas plus). J’ai beaucoup apprécié l’humour du film qui permettait d’apporter de la fraîcheur en contraste des sombres événements surnaturels qui surviennent. Et je l’ai également trouvé bouleversant et émouvant au travers des épreuves difficiles qu’affrontent les personnages. L’aspect fantastique qui apporte son lot d’action, ainsi que l’histoire en elle-même, ancrée dans notre monde actuel (et on le voit notamment avec l’utilisation des technologies actuelles, des réseaux sociaux, la gestion des catastrophes naturelles…) permettent au film de proposer de très belles choses. Celui-ci envoie un message plein d’espoir, notamment par rapport aux événements du 11 mars 2011 qui ont touché le Japon. J’ai trouvé que c’était une belle ode à la vie.
Quant à la romance, ce n’est pas le point qui est le plus développé dans l’histoire, mais j’ai beaucoup aimé les interactions et échanges entre Suzume et Sôta. Je trouve qu’ils forment un très bon duo, et chacun a apporté a l’autre quelque chose d’essentiel. Je ne cache pas que j’aurai aimé en voir plus sur eux et d’autres personnages auxquels je me suis attachée, où encore sur le côté surnaturel, notamment l’origine des portes, bien que l’on apprend des choses là-dessus durant le film. Mais je trouve quand même que celui-ci est assez complet.

Concernant le travail visuel, on retrouve au chara-design Masayoshi Tanaka, qui avait déjà travaillé sur Your Name et Les Enfants du Temps. Je n’aurai pas grand chose à dire dessus si ce n’est que je trouve que ses dessins sont soignés, j’ai même l’impression qu’il s’est amélioré depuis les deux derniers films du studio. Quant aux décors, on s’en prend plein les yeux. J’aime énormément le travail visuel réalisé dans les films de Makoto Shinkai. Mais même si je savais que le film allait être visuellement très  beau, j’ai quand même été impressionnée et j’ai beaucoup apprécié ce qui nous a été offert dans Suzume. Un peu comme dans Your Name, on a droit à des paysages variés du fait que l’histoire se  déroule à la campagne et en ville. Le voyage de Suzume à travers le Japon propose une belle diversité de décors. Les couleurs et les jeux de lumière sont particulièrement plaisants et j’ai beaucoup aimé l’ambiance qui s’en dégage de manière générale : chaleureuse et estivale. Mais on a aussi droit à des paysages dévastés au travers des ruines où se rend Suzume, qui grâce à la réalisation s’avèrent être beaux tout en dégageant une ambiance apocalyptique, accentuant le côté effrayant des phénomènes qui se produisent autour des personnages. On remarque également une très bonne animation et une bonne utilisation de la 3D sur les scènes d’action et le mystérieux phénomène auquel sont confrontés Suzume et Sôta. Bref, le film est un vrai régal pour les yeux !
A cette très belle réalisation s’ajoute la bande originale du film, sans doute celle qui m’a le plus marqué parmi les films de Makoto Shinkai. J’ai beaucoup aimé les différentes musiques. Chacune mettant bien en valeur les différentes scènes qu’elles accompagnent, parfois douces, joyeuses ou invitant à la nostalgie, parfois angoissantes, et faisant monter la tension et le suspens (notamment avec les choeurs), sans oublier la chanson thème « Suzume » interprétée par Toaka, et le générique de fin « Kanata Haruka » par RADWIMPS.

Suzume est un film d’animation que j’ai énormément apprécié, tant visuellement et que scénaristiquement.  Il s’agit de l’un des plus beaux films d’animation que j’ai pu voir. J’espère donc que vous serez nombreux à vouloir aller le découvrir lors de sa sortie en salles le 12 avril !

Un immense merci à Makoto Shinkai pour ce film et qui nous a fait l’honneur de venir à Paris une nouvelle fois pour les avant-premières du film ! Et un grand merci à Eurozoom et Crunchyroll pour cet événement exceptionnel !! 

★★★★★

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► Du même réalisateur :

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Ao no Hana Utsuwa no Mori

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Informations

Titre original : 青の花 器の森 (Ao no Hana Utsuwa no Mori)
Titre français : The Blue Flowers and the Ceramic Forest
Auteur : Yuki Kodama
Format : Manga (3 tomes – en cours | Editions Mangetsu | série terminée en 10 tomes au Japon)
Genres : Drame, romance, tranche de vie

Adapté en anime : Non

Résumé

Aoko, 31 ans, travaille dans un atelier de poterie dans la ville de Hasami, réputée pour ses potiers et sa porcelaine. Elle aime peindre sur les différentes créations de l’atelier et s’entend très bien avec ses collègues.

Un jour, un nouvel employé débarque : Tatsuki, 27 ans, peu sociable et difficile à cerner. Aoko a d’ailleurs du mal à s’entendre avec lui. Mais au travers de leurs activités tous les deux vont peu à peu apprendre à se connaître et peut-être plus…

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Mon avis :

Il s’agit du dernier manga de Yuki Kodama (Kids on the Slope, Chiisako Garden). J’étais tombée dessus complètement par hasard il y a quelques années, peu après le début de sa prépublication au Japon dans le magazine Flowers. Et Ao no Hana Utsuwa no Mori m’a interpelé du fait qu’il parle de poterie, un thème peu commun.

J’aime beaucoup l’héroine, Aoko, qui malgré le fait d’être une adulte a gardé une bonne part d’enfant en elle. Elle est dynamique, passionnée par son travail et elle est aussi très drôle par les réactions qu’elle peut avoir. Quant à Tatsuki, malgré son côté renfermé et peu social, s’ouvre peu à peu. Au départ sa relation avec Aoko est conflictuelle, chacun d’eux a des points de vue et idées différents, et sont têtus, mais au fur et mesure leur relation évolue dans un bon sens, et je trouve qu’ils forment un très bon duo. La romance est peu développée sur les premiers tomes mais elle est évolue vraiment bien au fur et à mesure et on a des moments qui m’ont fait fondre sur les tomes que j’ai pu lire. Je suis donc très curieuse d’en voir plus autour de cela. Les personnages secondaires, sans être trop remarquables, sont plutôt sympathiques et marrants. Au travers de leurs interventions (en plus de celles des deux personnages principaux), on en apprend plus sur la poterie, tant sur l’aspect technique que sur l’aspect commercial. On voit que l’autrice s’est bien renseignée et même si ce n’est pas le sujet qui me passionne le plus, je trouve ça intéressant malgré tout, et ça apporte un plus au manga.

Le dessin des personnages est assez particulier mais il me plait bien, et je trouve que dans l’ensemble le manga est agréable à lire. Les décors sont très présents, entre l’atelier dans lequel travaillent les personnages et le cadre de la campagne dont on ressent bien l’ambiance, sans oublier le travail sur les objets, vaisselles, poteries réalisées ou visualisées par les personnages.

En somme, il s’agit d’un manga intéressant par son thème, mais qui propose aussi une romance très douce et rafraîchissante autour d’un duo de personnages très sympathique. Et je suis très heureuse qu’il soit enfin sorti en France !

Conseillé !

★★★★☆


Dernier tome paru :

the-blue-flowers-tome-3The Blue Flowers and the ceramic forest – Tome 3 | 10/04/2024

Résumé :

Alors qu’ils sont sur le point de lancer leur première assiette, Aoko et Tatsuki continuent de se rapprocher.

Mais c’est sans compter sur l’arrivée d’un mystérieux inconnu, venu rendre visite à Aoko, qui ne la laisse pas indifférente… et Tatsuki non plus !

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Summer Ghost

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Informations

Titre original : サマーゴースト
Titre français : Summer Ghost
Format : Court-métrage (40 min)
Origine : Oeuvre originale
Genres : Drame, mystère, tranche de vie

Staff

Concept original / réalisateur : loundraw
Scénariste : Otsuichi
Character-designer : loundraw
Musique : Guiano, Ideya Kojima, Akira Kosemura, Itoko Toma
Studio : Flat Studio

Résumé

Trois lycéens, Tomoya, Aoi et Ryô, se rendent sur un aéroport abandonné où un fantôme est réputé apparaître selon certaines conditions. Conformément à cette légende urbaine, Ayane apparaît : « Je ne vois pas tout le monde. Seulement ceux qui essaient de caresser la mort… ». Les trois amis rentrent chez eux, mais Tomoya décide de retourner auprès d’Ayane. Débute alors une dangereuse relation qu’il tente de dissimuler à ses amis.

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Mon avis :

Summer Ghost est le premier film du jeune réalisateur loundraw, principalement connu pour son travail en tant qu’illustrateur et character-designer. A titre d’exemple, il a réalisé les très belles illustrations des light novels Je veux manger ton pancréas, Rendez-vous au crépuscule, Nos mondes i-maginés (disponibles en France), ou encore I had that same dream again (je vous parle de l’adaptation manga ici). Avec Summer Ghost – diffusé avant-première le 18 mai 2022 au Grand Rex – loundraw fait ses débuts en tant que réalisateur, un début prometteur car en 40 minutes seulement, ce court-métrage propose beaucoup de belles choses.

Le film débute avec la rencontre entre les trois lycéens. Ceux-ci ne se connaissent pas mais ont un point commun : ils sont intrigués par la légende du « Summer Ghost », chacun pour des raisons différentes. J’ai bien aimé leurs interactions que j’ai trouvé assez naturelles. Quant à Ayane, j’ai trouvé le personnage quelque peu classique (la fille « mystérieuse » que le héros Tomoya va avoir envie de connaître un peu plus), et sa manière de parler assez monotone, même si ce point colle assez bien avec le fait qu’elle soit un fantôme. Cela offre un contraste avec Aoi et Ryô qui sont plus expressifs et plus attachants que le duo formé par Tomoya et Ayane de mon point de vue. J’ai toutefois bien aimé les moments que ces derniers passent ensemble, qui permettent à Tomoya de voir la vie sous un autre angle et faire abstraction de ses problèmes, mais aussi du fait qu’il se lance dans une tâche assez particulière après avoir découvert le passé sombre et triste d’Ayane. Et je ne cacherai pas que j’ai eu de la peine pour cette dernière. Mais Ayane n’est pas la seule à m’avoir émue, car en parallèle de cela, on découvre également pour quelles raisons chacun des trois lycéens a voulu rencontrer le « Summer Ghost », et leur état d’esprit par rapport à la mort. Pression familiale, harcèlement, abandonner ses rêves… Le film aborde des thèmes difficiles, ancrés dans la réalité, qui peuvent éventuellement faire écho au vécu du spectateur et/ou l’invitent à réfléchir. Mais malgré cela, au travers de l’histoire et de ses personnages qu’on a envie d’encourager, le film renvoie des messages très positifs. Je dirai même que c’est une « ode à la vie » de par l’évolution et la vision des choses de Tomoya, Aoi et Ryô, et par le final qui nous est offert que j’ai d’ailleurs trouvé très beau et émouvant, et qui m’a mis la larme à l’oeil.

En plus de l’histoire qui nous est proposée dans ce court-métrage, j’ai aussi beaucoup apprécié la réalisation. Les décors sont absolument magnifiques. J’aime déjà beaucoup les illustrations de loundraw de base mais je trouve ça encore plus impressionnant de voir ça prendre vie sur grand écran. On a des décors variés, avec de jolies couleurs et de superbes jeux de lumière. Le chara-design est quant à lui assez simple au niveau des traits des personnages mais j’apprécie le style de loundraw que je trouve assez original. Il y a un bon travail sur les expressions des personnages, leur style vestimentaire, ainsi que sur les choix des couleurs qui s’accordent bien avec ceux des décors. La bande-son colle également bien aux différents moments du film, en amplifiant même l’émotion apportée par certaines scènes.

Summer Ghost est donc un très bon film qui propose pas mal de belles choses malgré le fait d’être court. J’ai beaucoup apprécié l’histoire qu’il propose et les personnages qu’il met en scène. De plus, le film est visuellement très beau. A cela s’ajoute les thèmes abordés qui invitent à la réflexion et qui apportent pas mal d’émotions tout au long du film. Je remercie énormément AllTheAnime d’avoir organisé une diffusion du film en avant-première, ainsi que loundraw et le staff du film d’être venus à Paris pour cet événement exceptionnel. Le réalisateur a par ailleurs confié lors de la séance de questions-réponses après le film qu’il s’est inspiré de son propre vécu, des difficultés qu’il a rencontrés quant à son choix de carrière, pour nous proposer ce court-métrage. Pour information, le film est par ailleurs disponible en éditions physiques (Blu-ray et DVD).

A voir !

★★★★★

A lire aussi : L’interview Loundraw, d’illustrateur à réalisateur sur 9eme art

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Detective Conan : La Fiancée de Shibuya

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Informations

Titre original : 名探偵コナン ハロウィンの花嫁 (Meitantei Conan : Halloween no Hanayome)
Titre alternatif : Detective Conan Movie 25 : The Bride of Halloween
Titre français : Detective Conan : La Fiancée de Shibuya
Format : Film d’animation (1h50)
Origine : Manga
Genres : Action, comédie, drame, mystère

Staff

Auteur original : Gosho Aoyama
Réalisateur : Susumu Mitsunaka
Character-designer : Masatomo Sudo
Musique : Yugo Kanno
Studio : TMS Entertainment

Résumé

Tokyo. Le quartier de Shibuya bat son plein pour Halloween. La détective Sato est en robe de mariée devant un parterre d’invités, dont Conan bien sûr ! Soudain, un agresseur fait irruption dans la salle et le détective Takagi est blessé en tentant de protéger Sato. Il survit à son agression mais cette attaque ravive chez Sato le souvenir du détective Matsuda, dont elle était amoureuse, tué au cours d’attentats à la bombe il y a trois ans. Au même moment, l’auteur de ces attentats s’évade de prison. Coïncidence ? Pour venger son camarade de classe, le détective Furuya alias Toru Amuro part à la recherche du fugitif qui lui tend un piège. Conan retrouve Amuro avec une bombe autour du cou dans un abri souterrain. Amuro lui raconte que 3 ans plus tôt, ses camarades de l’académie de police ont rencontré à Shibuya « Plamya », un poseur de bombe. Une ombre inquiétante plane sur Conan et ses amis. Le carrefour des destins s’embrase, Halloween se transforme en parade enragée !

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Mon avis :

Detective Conan : La Fiancée de Shibuya est le 25ème film de la franchise Detective Conan, sorti le 15 avril 2022 dans les salles de cinéma au Japon, et actuellement dans le top box-office japonais depuis sa sortie.

Pour information, le manga Detective Conan de Gosho Aoyama a débuté au Japon en 1994 et compte actuellement 100 tomes (la sortie du tome 100 est par ailleurs prévue en France pour septembre 2022). Une adaptation anime a vu le jour en 1996 et est toujours en cours. Elle compte actuellement plus de 1000 épisodes. Et depuis 1997, les japonais ont chaque année (excepté en 2020 où la sortie du 24ème film de la franchise a été reportée à 2021 en raison de la pandémie de COVID-19) la chance de découvrir au cinéma un film d’animation Detective Conan proposant une histoire inédite par rapport au manga. En France, les films 1 à 22 sont sortis en DVD et Blu-ray. Et le 24ème film (Detective Conan : The Scarlet Bullet) a bénéficié d’une sortie au cinéma grâce au distributeur Eurozoom. Celui-ci renouvelle et surpasse d’ailleurs l’exploit cette année en proposant non seulement une sortie cinéma pour le 25ème film à partir du 18 mai, mais aussi plusieurs avant-premières le 15 avril 2022, le jour-même de sa sortie au Japon ! Et c’est lors de l’une de ces avant-premières que j’ai pu découvrir le film.

Je tiens à préciser que le film est tout à fait accessible à tous. Pas besoin d’avoir lu le manga, ni d’avoir vu la série animée et les films précédents. C’est d’ailleurs l’un des points forts des films de la franchise. Ils peuvent être vus et appréciés aussi bien par des fans que par des néophytes, et visent un public large. Et sur le début de chaque film, on a droit à une introduction présentant l’histoire de la série dans ses grandes lignes, et les personnages principaux qui gravitent autour du héros, Conan, notamment ceux qui sont mis en avant dans le film.

L’un des adjectifs qui qualifie le mieux Detective Conan : La Fiancée de Shibuya à mon sens est qu’il est « explosif ». C’est le cas de pas mal des films de la franchise, mais je trouve que celui-ci l’est encore plus (ce qui n’est pas pour me déplaire). L’intrigue est liée au personnage de Tôru Amuro, que je connais seulement dans les grandes lignes étant donné que je ne suis plus la série depuis quelques temps déjà, mais auquel je me suis bien attachée grâce aux flashbacks de l’époque où il était dans la police. Le personnage ne m’avait pas spécialement marqué dans la série animée, ou dans les autres films où il avait fait une apparition, mais dans ce 25ème film, on découvre plus de choses sur lui et le lien qui l’unissait à ses anciens collègues, et avec qui il formait un groupe plutôt cool. J’ai d’ailleurs trouvé ces  flashbacks très prenants ! Et ce passé qui nous est dévoilé est en relation étroite avec les événements du film. Mais Amuro n’est pas le seul à être sous les feux des projecteurs, les inspecteurs Takagi et Sato ont également droit à une bonne mise en avant tout au long de l’affaire. Les fans de la franchise seront, je pense, ravis. En ce qui concerne l’antagoniste, on devine assez facilement son identité (de mon point de vue). Mais j’ai trouvé le film assez surprenant par les différents événements qui s’enchaînent. Le mystère est bien ficelé, et Conan va plus d’une fois se retrouver dans des situations dangereuses qui tiennent en haleine, tout en nous impressionnant par ses capacités. Le suspens est présent et le film propose un schéma un peu différent de ce que l’on a habituellement (dans les affaires de la série animée et dans les autres films), ainsi que des enjeux à grande échelle. Les dernières minutes du film proposent en plus une excellente confrontation avec l’antagoniste et un très beau final riche en émotions, impliquant l’ensemble des personnages. A cela s’ajoute aussi le fait que le film n’est pas dénué d’humour et que plusieurs scènes font bien rire le spectateur. Il y avait d’ailleurs une très bonne ambiance lors de l’avant-première à laquelle j’ai assisté !

En ce qui concerne la réalisation, on a droit à une animation fluide, dynamique sur les superbes scènes d’action qui sont d’ailleurs l’un des points forts de ce film. Je n’ai pas grand-chose à dire sur les décors étant donné qu’on reste principalement en milieu urbain, l’histoire se déroulant dans le quartier de Shibuya, mais je trouve qu’on ressent assez bien l’effervescence qui y règne. On a tout de même de belles couleurs et beaux jeux de lumière par moments. Quant aux musiques, comme pour chaque film on retrouve une nouvelle variation de la chanson theme de la série que j’ai d’ailleurs bien aimé, mais aussi de superbes pistes qui collent très bien aux différents moments du film.

En conclusion, Detective Conan : La Fiancée de Shibuya est un excellent film d’animation qui non seulement propose une affaire intéressante, riche en mystère et suspens mais aussi de superbes scènes d’action qui font que le film vaut le coup d’être vu au cinéma. Que vous ne connaissiez pas la série ou que vous soyez un(e) grand(e) fan de la franchise, il a de quoi plaire ! Je remercie Eurozoom pour cette sortie au cinéma mais également en éditions physiques !

A voir !

★★★★★

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Free! The Final Stroke

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Informations

Titre original : 劇場版 Free!-the Final Stroke- (Gekijouban Free! The Final Stroke)
Titre alternatif : Free! The Final Stroke Movie
Format : 2 films d’animation (Partie 1 – 1h26 | Partie 2 – 1h46)
Origine : Oeuvre originale | Anime lié
Genres : Comédie, drame, sport, tranche de vie

Staff

Concept original : Koji Oji
Réalisateur : Eisaku Kawanami
Character-designer : Kohei Okamura
Musique : Tatsuya Kato
Studios : Kyoto Animation

Résumé

La nouvelle scène mondiale vers laquelle se dirige Haruka Nanase n’est autre que Sydney. Alors que Haruka prend une courte pause avant de partir, il revoit les nageurs qu’il avait rencontré lors de son tournoi au Japon. Et chacun d’entre eux est motivé pour les Jeux de Sydney où le champion Albert Volandel l’y attend. Alors qu’ils entreront dans une compétition à l’échelle mondiale, que vont-ils ressentir ? Pourquoi nagent-ils ? Leur bataille féroce contre l’eau débute !

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Mon avis :

Après trois saisons et plusieurs films, la franchise Free!, l’une des plus populaires du studio Kyoto Animation, touche à sa fin, et ce, au travers d’un film d’animation en deux parties : Free! The Final Stroke. D’abord annoncé pour 2020, le film a subi un report, notamment suite à l’incendie criminel qui a touché le studio en juillet 2019, causant la mort de plusieurs personnes ayant travaillé sur la franchise. Parmi elles se trouvait Futoshi Nishiya, le character-designer emblématique de la série, qui avait également travaillé sur plusieurs animes du studio, et à titre d’exemple sur Silent Voice. Ayant suivi Free! depuis ses tout débuts, et ayant beaucoup apprécié son travail dessus, sa disparition, comme pour de nombreux fans, m’a beaucoup affecté. Mais malgré le drame, le studio continue d’aller de l’avant et nous offre une conclusion à la franchise avec Free! The Final Stroke, dont les deux films ont d’ailleurs eu droit à des diffusions en salles dans plusieurs pays.

Free! The Final Stroke – the first volume (partie 1)

Le premier film fait suite aux événements de la série animée. Il débute avec ce qui fait le charme de la franchise : de l’humour, et ce, dans une bonne ambiance. Puis on entre assez vite dans le vif du sujet : le tournoi de Sydney auquel participent Haruka, Rin et Ikuya. On a droit à de très belles scènes d’exposition présentant les lieux – symboliques pour nos deux personnages principaux Haruka et Rin – et la cérémonie d’ouverture à laquelle ils assistent avec Ikuya. Quant au tournoi, qui s’étale à peu près jusqu’à la moitié du film, les personnages nous proposent de belles performances, avec des courses prenantes, dynamiques, et superbement animées, même si à titre personnel j’aurai aimé en voir encore plus. En tout cas, rares sont les animes de sport présentant des compétitions à l’échelle mondiale, et sur ce point le film nous offre de belles choses.
La seconde moitié du film est quant à elle plus calme et se focalise sur les interactions, les échanges, entre les différents personnages, principaux ou secondaires, sur leur état d’esprit et leur avenir, principalement au travers de dialogues, et entrecoupés de flashbacks des autres titres de la franchise qui peuvent s’avérer être de bons clins d’oeil pour les fans. Mais j’ai un avis quelque peu mitigé sur le choix de la mise en scène. Cette seconde moitié donne l’impression que le staff a voulu mettre en avant tous les personnages, qui s’avèrent être assez nombreux depuis la saison 3. Et je pense que certains auraient dû être plus ou moins mis en avant que d’autres. Car le film est selon moi accessible aux néophytes, mais quelques éléments auraient mérité une meilleure mise en lumière pour plus de compréhension. Et même d’un point de vue de fan, certaines informations auraient peut-être pu être un peu mieux mis avant (notamment en ce qui concerne le background des personnages principaux). Certains échanges étaient vraiment intéressants et apportaient quelque chose à l’histoire, mais d’autres auraient pu être mis de côté pour par exemple développer Kinjô et Albert, les deux principaux rivaux de Haruka dans ce film. Mais excepté ce point, la seconde moitié du film permet de voir que les personnages forment un bon groupe d’amis, qui s’entraident, se soutiennent mutuellement et passent des moments sympathiques, tout en faisant part de l’anxiété de certains qu’on ressent d’ailleurs très bien. Et le film montre assez bien qu’il est important de communiquer avec ses amis, ses proches, et notamment faire part de ses doutes. Les dialogues permettent également de mettre en avant ce que peu d’animes abordent : le passage à l’âge adulte, et les choix que doivent faire les personnages quant à leur avenir. C’est d’ailleurs sur ce sujet que les deux personnages principaux, Haruka et Rin ont une discussion importante sur les dernières minutes du film, qui m’a d’ailleurs fait un peu mal émotionnellement parlant et qui se termine en cliffhanger. Et ceci me donne encore plus envie de voir le second film !

Côté réalisation, on a de mon point de vue le film qui a dû demander le plus de challenge au studio Kyoto Animation, mais aussi le plus impressionnant et le plus réussi visuellement parmi leurs films, et l’un des plus beaux parmi les films d’animation japonais sortis récemment. On a droit à de superbes décors avec de très beaux jeux de couleur et de lumière, que l’on soit en intérieur ou en extérieur, à Tokyo, à Sydney ou encore à Iwatobi. Par ailleurs, le studio a confié le chara-design à Kohei Okamura, qui par ses dessins rend un très bel hommage à Futoshi Nishiya. Avec bien évidemment l’aide d’autres membres du staff, ils ont fait un très bon travail sur les expressions faciales des personnages qui retranscrivent bien leurs émotions, leur anatomie qui montre bien qu’on a des nageurs expérimentés, mais aussi les mouvements incroyablement fluides et dynamiques lors des scènes de natation. L’animation est d’ailleurs remarquable sur ces scènes, où l’eau est belle et sublimée, mais aussi très soignée sur les scènes du quotidien. A cela s’ajoute l’excellente bande-son de Tatsuya Kato, le compositeur de la franchise, qui nous propose de nouvelles pistes pour ce film, certaines amplifiant l’intensité des courses, ou encore la tension lors de moments plus dramatiques, et d’autres accentuant la fraîcheur des scènes à la bonne ambiance.

Le premier film Free! The Final Stroke est donc une très bonne mise en bouche avant le second qui marquera donc la fin de la franchise Free!. Bien que je trouve ça un peu dommage que la seconde partie se focalise sur l’ensemble des personnages plus que sur la compétition, le film a su proposer un tournoi et des interactions intéressantes, en mêlant bien les aspects rafraîchissants et dramatiques de la franchise, et le tout avec une réalisation au top. J’ai passé un très bon moment devant ce film, même si je suis triste que Free! touche à sa fin. Mais par son travail sur ce film, le staff nous offre là un bel hommage aux personnes décédées qui avaient travaillé sur la franchise. Je suis d’ailleurs très heureuse que AlltheAnime FR ait su en faire de même en proposant une sortie du premier Free! The Final Stroke au cinéma en France, en Belgique et au Luxembourg ! Un grand merci à eux et à leurs partenaires pour cela et j’espère qu’on aura également droit à une diffusion en salles du second film !

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Free! The Final Stroke – the second volume (partie 2)

Après le cliffhanger à la fin du premier film, j’avais beaucoup d’attentes pour le deuxième film qui conclut la franchise. J’ai globalement bien aimé, mais je ne cacherai pas que j’ai été quelque peu déçue par certains éléments.

Ce second film débute avec un résumé de ce qui s’était passé à la fin du premier film, et donc la discussion entre Haruka et Rin, avec en musique de fond une version remixée de l’opening de Free! Eternal Summer (saison 2), « Dried Up Youthful Fame », que j’ai beaucoup appréciée. Mais ce résumé était quelque peu long (et pas forcément indispensable selon moi comme il s’agit d’un film en deux parties). La situation est difficile pour les deux héros, surtout que d’autres compétitions approchent, mais ils vont parvenir à retrouver le moral. On a droit à une superbe course entre Haruka et Rin, et en compagnie de Makoto, le trio a droit à une belle scène, même si personnellement j’aurai aimé en voir plus. Car malheureusement, comme sur la partie 1, le film perd pas mal de temps sur les interactions entre les différents personnages, pas toutes nécessaires. J’étais contente de voir ce qu’avaient choisi de faire Nagisa et Rei (mis à l’écart sur le premier film), et le retour de Sôsuke, mais à côté, j’étais embêtée de voir que les personnages issus du film High Speed: Free! Starting Days et de Free! Dive to the Future (saison 3), avaient encore beaucoup trop de mise en avant à mon goût. J’aurai aimé en voir plus sur Kinjô dont j’ai apprécié l’évolution et qui a un background intéressant, et sur Albert qui n’est malheureusement pas développé du tout. J’aime beaucoup l’aspect amitié qui se dégage de la franchise mais il y a beaucoup de personnages, et certaines interactions n’apportaient rien au film. J’ai également trouvé le scénario quelque peu revu par rapport à certains éléments de la série TV, voire bancal sur certains points. Il y avait de bonnes idées, mais pas forcément présentées ou mises en scènes de la meilleure des manières.

La compétition à laquelle participent les personnages propose toutefois des moments intenses. J’ai bien aimé les différentes courses, même si l’une d’elles ne m’a pas autant marqué que je l’aurai espéré (mais ça vient principalement du fait que je n’aime pas l’un des personnages qui y participe). Comme sur le premier film, l’animation est incroyablement belle, soignée, est impressionante. Le staff a encore réussi à me surprendre visuellement, que ce soit sur les décors, l’animation de l’eau, le chara-design… A ce niveau-là, je pense que Free! est l’une des plus belles réussites du studio Kyoto Animation. Concernant la bande-son, j’ai été moins marquée par celle de ce film que par celle du premier. Du coup j’ai trouvé ça un peu dommage, mais globalement ça reste dans l’ambiance de la franchise.

Concernant la fin, j’ai été quelque peu déçue, notamment en raison des choix de mise en scène et d’ajout d’éléments inutiles. Mais de manière générale, bien qu’elle ne soit pas parfaite, et quelque peu en dessous de mes attentes, on a droit à un final plutôt satisfaisant. J’espère donc que ce second film bénéficiera d’une sortie en salles pour pouvoir le revoir et dire au revoir à cette franchise que j’aurai suivie pendant près de 10 ans et qui m’a fait passer plein de bons moments !

A voir !

★★★★☆

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Veil

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Informations

Titre original : ヴェール (Veil)
Titre français : Veil
Auteur : Kotteri!
Format : Manga (4 tomes – en cours | Editions noeve grafx)
Genres : Histoires courtes, romance, tranche de vie

Adapté en anime : Non

Résumé

Veil est plus un rêve que vous avez fait qu’une histoire que vous lisez, et elle persiste de la même manière, des détails flous mais des émotions qui flottent définitivement dans votre cœur. Ce manga, entièrement en couleur, est construit comme une représentation de petits moments de vie entre les deux protagonistes, interrompus par de sublimes illustrations offrant comme un sentiment de rêverie. L’homme est un officier de police, la femme est aveugle ou du moins n’ouvre jamais les yeux. Les noms, les lieux, l’époque n’ont pas d’importance, car notre plaisir consiste à simplement les regarder se rapprocher l’un de l’autre à travers les chapitres.

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Mon avis :

Le manga a pas mal fait parler de lui lors de sa sortie française mais il ne m’intéressait pas vraiment jusque là. Puis j’ai eu l’occasion de le découvrir car on me l’a offert, et c’est une bonne surprise. J’ai trouvé le manga assez spécial.

Il s’agit d’un manga « grand format » entièrement en couleurs, qui mêle histoires courtes et illustrations de son autrice Kotteri. C’est original. Le manga débute avec la rencontre entre « l’homme » et « la femme » (je ne dévoilerai pas leur noms), et se poursuit au fil des chapitres sur leur quotidien. On découvre petit à petit leur environnement de travail, le lieu où ils vivent, ceux qu’ils visitent, le tout dans une bonne ambiance. Pas de drame, pas d’événements tragique, tout se déroule dans le plus grand calme et est empreint de douceur. On a aussi droit à quelques touches d’humour du fait du caractère des deux personnages principaux. Ce qui fait que la lecture du manga est agréable et reposante. Quant à leur relation, elle commence par être amicale mais évolue au fur et à mesure. La romance s’installe délicatement, mais on ne peut pas non plus qualifier de couple je trouve. Ce n’est pas évident à décrire mais ce n’est absolument pas dérangeant. Quoiqu’il en soit, je trouve qu’ils ont une bonne dynamique et une belle alchimie.

Les dessins sont particuliers, on voit bien les traits de l’autrice (coups de crayons, traits aux feutres…), que ce soit au niveau des cases ou des illustrations. J’apprécie bien son style, et j’aime beaucoup les différentes tenues que « la femme » porte sur celles-ci. On a parfois l’impression de tenir un magazine de haute couture entre les mains. Je ne suis pas vraiment fan de mode, mais j’aime beaucoup dessiner, et avec ce manga j’admire les traits de l’autrice sur les différentes coiffures et vêtements de « la femme » sur les illustrations que je trouve élégantes. Et le fait que le manga soit en couleur apporte ici un plus.

Veil est donc un manga original par son format de manga-artbook et ses dessins. Il propose des histoires courtes permettant de passer un bon moment de détente et mettant en scène un duo de personnages plutôt attachants. Les deux premiers tomes m’ont donné envie de lire la suite, et j’ai d’ailleurs bien aimé le tome 3 qui propose de nouvelles histoires très sympathiques et de magnifiques illustrations !

Je remercie les éditions noeve grafx pour avoir apporté cette série en France, et pour avoir fait venir Kotteri! que j’ai pu rencontrer lors d’une séance de dédicaces et que je remercie énormément ! Et le tome 4 continue dans cette très bonne lancée. J’ai hâte pour la sortie du tome 5 !

Conseillé !

★★★★☆


Dernier tome paru :

Veil-tome-4Veil – Tome 4 | 14/07/2022

Résume : Comme dans un film de cinéma, un homme et une femme s’effleurent et se dévoilent. Des yeux à l’écran ou des yeux à la page, la distance est la même : parfaite pour les observer jusqu’à la fin des temps.

A l’occasion de la venue en France de la mangaka Kotteri!, le tome 4 de la série est disponible depuis le 14 juillet 2022 (la sortie de l’édition collector a été reportée à 2023).
Des séances de dédicaces ont été organisées dans le cadre de Japan Expo et dans les librairies Hayaku Shop et Le Renard Doré de Paris.

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10th

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Informations

Titre original : テンス 
Titre alternatif : 10th – You and I fell in love with the same person
Titre français : 10th – A couper le souffle
Auteur : Yûko Inari
Format : Manga (3 tomes – terminé | Editions Kana)
Genres : Romance, school life

Adapté en anime : Non

Résumé

Také est souvent absent à cause de son asthme. Un jour, lors d’une crise, un élève de sa classe, Macchan, vient à son secours. À partir de là, Také sympathise avec lui, et c’est tout naturellement qu’il commence à être attiré par lui. Par ailleurs, l’amie d’enfance de Také, Umeko, tombe aussi amoureuse de Macchan en découvrant sa gentillesse…

Comment va se passer cette histoire d’amour triangulaire entre deux amis d’enfance et le garçon le plus populaire de la classe ?!

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Mon avis :

J’ai découvert ce manga avant sa sortie française, via le compte Twitter de la mangaka, Yûko Inari. Je trouve son style de dessin assez particulier et j’aime bien les illustrations qu’elle poste sur son compte. Je me suis donc intéressée à ses mangas, et plus particulièrement à celui qu’elle avait dernièrement publié au Japon (au moment où j’ai commencé à la suivre) : 10th, dont le résumé avait attisé ma curiosité. Et au final, je n’ai pas eu à attendre trop longtemps pour m’y mettre car Yûko Inari puis les éditions Kana en ont annoncé une sortie en France !

Le manga se centre sur trois amis : Také, Umeko et Macchan, les deux premiers étant amoureux du troisième. On n’a donc pas un triangle amoureux classique, ce qui offre une certaine originalité à la série d’une part, mais plus que la romance, l’histoire met plus particulièrement en avant les relations entre les trois amis. En raison de sa situation et de son caractère, Také a dû mal à interagir avec les autres, et se met des barrières, même avec Umeko qui est son amie d’enfance et qui a toujours été à ses côtés. Mais celle-ci, est également en proie aux doutes vis-à-vis de ses sentiments et à la peur en ce qui concerne la maladie de Také, qui peut parfois se montrer dur avec elle. Le manga met surtout en avant ces deux personnages qui ont une assez mauvaise estime de soi et qui ont des difficultés à exprimer ce qu’ils ressentent, mais qui évoluent bien de mon point de vue, et ce malgré le fait d’être rivaux. En plus des interactions qu’ils ont entre eux, Také et Umeko sont tous les deux épaulés par leur ami Macchan et d’autres camarades de classe comme Samejima et Kuranosuke. J’ai bien aimé le focus accordé à ces personnages et le rôle qu’ils ont dans l’histoire. Et bien que Macchan ignore ce que Také et Umeko ressentent pour lui, il parvient à les aider et à remonter leur moral quand ils en ont besoin. Je trouve qu’il apporte de la fraîcheur au trio même s’il n’est pas autant mis en avant que les deux autres. L’amitié occupe dans cette série une place tout aussi importante que la romance, voire plus, et je trouve qu’elle est présentée d’une très belle manière. J’ai d’ailleurs été émue à plusieurs moments, notamment sur les tomes 2 et 3. On a de beaux messages sur l’importance de prendre soin de ses amis, de communiquer et se confier aux autres, ne pas se renfermer sur soi ou s’isoler en cas de problèmes. 

Les dessins sont plutôt atypiques, mais j’aime bien le coup de crayon de la mangaka et je trouve qu’il en ressort une certaine originalité. En tout cas je trouve qu’elle fait du bon travail en ce qui concerne les expressions des personnages car on ressent bien leurs émotions, en particulier pour Také et Umeko. Et les illustrations des couvertures des tomes et les illustrations couleurs que la mangaka a réalisées sont par ailleurs très jolies, il s’en dégage une certaine fraîcheur.

10th – A couper le souffle est donc un manga qui propose une histoire et des personnages intéressants et très expressifs du fait des traits de la mangaka, un très bon focus sur l’amitié en plus de la romance qui y est dépeinte, et des passages vraiment beaux et émouvants. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette série qui se conclut par ailleurs d’une très belle manière. 

Vivement conseillé !

★★★★★


Dernier tome paru :

10th-tome-310th – Tome 3 | 04/02/2022

Résumé : Také, Umeko et Macchan sont dans la même classe et ils s’entendent très bien. Také et Umeko sont également amis d’enfance et rivaux amoureux, car ils craquent tous les deux pour Macchan.

Cependant, les sentiments d’Umeko évoluent et elle fait une déclaration d’amour à Také !

La relation entre les deux amis change peu à peu…

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Shaman King

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Informations

Titre original : シャーマンキング (Shaman King)
Format : Anime (64 épisodes – terminé)
Origine : Manga (35 tomes – terminé | Editions Kana)
Genres : Action, aventure, comédie, drame, surnaturel

Staff

Auteur original : Hiroyuki Takei
Réalisateur : Seiji Mizushima
Character-designer : Akio Takami
Musique : Toshiyuki Omori
Studio : XEBEC

Résumé

Manta est un collégien ordinaire mais qui croit en l’existence des fantômes. Un jour, il rencontre Yoh Asakura, un jeune garçon de son âge à l’allure nonchalante qui s’avère être un shaman. Yoh peut communiquer avec les esprits et fusionner avec eux pour utiliser leurs compétences. Son but est de devenir un jour le Roi des Shamans, titre donné à celui capable d’entrer dans une communion parfaite avec la nature et ses esprits, un don unique et très convoité. Pour y parvenir, il sera bien évidemment accompagné de son nouvel ami Manta, mais aussi d’Amidamaru, un esprit samouraï autrefois craint et respecté. Ensemble, Yoh et son esprit devront s’entraîner dur et affronter lors d’un tournoi d’autres shamans et leurs esprits dont les motivations ne sont pas aussi nobles…

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Mon avis :

Shaman King (2001) est la première adaptation anime du manga Shaman King (une seconde adaptation ayant débuté en 2021). Il s’agit de l’un des premiers animes que j’ai vu, à l’époque où j’étais au collège. Il passait alors à la télévision en VF. C’est un anime que j’ai énormément apprécié et que je trouve super même encore aujourd’hui.

J’ai beaucoup apprécié les différents arcs, on n’a pas de temps de mort, ce qui fait qu’on ne s’ennuie à aucun moment. J’ai passé un très bon moment à chaque épisode. On a beaucoup d’action, et d’humour, car oui, Shaman King est l’un des animes les plus comiques que j’ai pu voir, tout en conservant de manière générale une trame très intéressante et des moments dramatiques. On débute donc l’histoire avec la rencontre entre Manta et Yoh, et les débuts de celui-ci en tant que combattant. Premiers rivaux, nouveaux amis, on découvre un panel de personnages très sympathiques, et un groupe qui malgré leurs différences et leur objectif commun (remporter le tournoi des shamans) vont s’entraider pour faire face à l’antagoniste principal et ses sbires. Mais ce n’est pas tout, car l’anime n’est pas manichéen, et plutôt que de proposer deux visions différentes qui s’opposent, on nous présente plusieurs points de vue qui sont ni forcément bons ni forcément mauvais. Et Shaman King invite d’ailleurs à la réflexion grâce à ses personnages aux motivations variées. Parmi eux, j’ai beaucoup apprécié Yoh car c’est un héros atypique, notamment par son côté détendu et comique la plupart du temps mais aussi par le fait qu’il sait se montrer sérieux quand il le faut. J’ajoute également Anna, qui est un personnage féminin qui a de la poigne et des répliques cassantes (et hilarantes du coup), ainsi que Manta et Amidamaru qui sont toujours là pour soutenir Yoh, mais également Len et Horo qui m’ont fait énormément rire ! Et que dire de Zeke (Hao) ! J’ai rarement vu un antagoniste aussi stylé et charismatique !! En bref, on a un lot de personnages intéressants qui prennent part à une histoire riche en action, et proposant de bons combats, qui voyagent afin d’accomplir leur but et qui à travers de cela vont découvrir pas mal de choses. Les codes du shônen manga sont présents mais il s’agit de l’une des rares séries que j’ai appréciées malgré cela, même encore maintenant. L’enchaînement des différents « arcs » est très bien ficelé, et j’ai été très satisfaite de la fin qui peut certes donner une impression « d’inachevé » mais qui pour moi est parfaite.

Le chara-design est assez particulier, très anguleux, mais je l’ai bien apprécié. Je trouve ça original et pas moche à regarder. J’ai aussi bien apprécié la réalisation des décors, qui certes au niveau des couleurs ne vaut pas la plupart des animes actuels, mais pour un anime datant de 2001 je trouve ça très bien. Et puis étant donné que les personnages voyagent, on a droit à des décors assez variés et une mise en scène assez spéciale lors des combats qui fait que les fonds changent de couleur (lol). L’animation sur les combats est cool, c’est fluide et dynamique (triste de voir que certains animes d’aujourd’hui font moins bien que ça). Concernant les musiques, étant donné que je n’ai regardé que la VF – la version occidentale de l’anime étant modifiée par 4Kids Entertainment (bande-son mais aussi changement de certains dialogues et retouches de certaines images) – je ne parlerai pas de la bande-son originale. Mais j’ai beaucoup aimé celle présente dans la VF. Et que dire de l’opening français qui est inoubliable ! (Les deux openings japonais sont eux aussi très sympas, notamment « Northern Lights »). Et pour finir, je tiens absolument à dire que la VF est géniale ! De tous les animes que j’ai vus en VF c’est celle que je préfère. Je trouve que les voix ont été très bien choisies (pour l’ensemble des personnages), et les doubleurs ont fait un excellent boulot car beaucoup de répliques, jeux de mots (pas forcément fidèles à la version japonaise, soit) m’ont fait énormément rire !

Shaman King est donc pour moi un excellent anime qui m’aura marqué au collège mais que j’adore tout autant même encore maintenant. Je trouve ça dommage qu’il ne soit pas plus populaire (en France du moins, même si le manga bénéficie quant à lui d’une popularité assez grande) mais je pense qu’il ne faut pas passer à côté de cet anime car il propose de très bonnes choses !

Vivement conseillé !

★★★★★

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Violet Evergarden – Le film

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Informations

Titre original : 劇場版 ヴァイオレット・エヴァーガーデン (Gekijôban Violet Evergarden)
Titre alternatif : Violet Evergarden the Movie
Titre français : Violet Evergarden – Le film
Format : Film d’animation (2h20)
Origine : Light novel | Anime lié
Genres : Drame, romance, science-fiction, tranche de vie

Staff 

Créateur original : Kana Akatsuki
Réalisateur : Taichi Ishidate
Character-designer : Akiko Takase
Musique : Evan Call
Studio : Kyoto Animation

Résumé

Il s’agit d’une histoire originale faisant suite à la série animée Violet Evergarden.
Dans un monde en pleine évolution, Violet Evergarden continue d’exercer sa profession de poupées de souvenirs automatiques et de rédiger des lettres pour ses clients. Mais elle ne peut se résoudre à oublier Gilbert, son ancien supérieur hiérarchique. Un jour, alors qu’elle reçoit une demande d’un jeune client, la CH Postal où travaille Violet découvre une lettre sans adresse dans leur entrepôt. Une lettre qui pourrait être liée à Gilbert…

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Mon avis :

Violet Evergarden – Le film fait suite à la série animée Violet Evergarden. Sa sortie au Japon avait dû être reportée en raison du terrible incendie criminel qui avait ravagé l’un des studios de Kyoto Animation et causé de nombreux morts et blessés parmi ses employés, mais également en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie de COVID-19. Le film a finalement pu sortir le 18 septembre 2020 et est resté plusieurs semaines dans le top du box-office japonais. En France, tout comme pour le film Eternité et la Poupée de Souvenirs Automatiques, le distributeur Eurozoom a rendu hommage au studio en organisant des séances événements pour ce second film.

Ce film présente des événements inédits par rapport au roman original Violet Evergarden. De mon point de vue, il est indispensable d’avoir la série animée avant, même si certaines scènes de la série nous y sont rappelées. Le tout début du film se déroule bien après les événements de l’histoire. On y fait la connaissance d’une jeune fille nommée Daisy, et liée à un personnage que Violet a rencontré dans le cadre de son travail en tant que poupée de souvenirs automatiques dans la série animée (je ne dévoilerai pas lequel). C’est en lisant certaines lettres que la jeune fille va vouloir en apprendre plus sur Violet et le métier de poupée. On remonte donc le temps à l’époque où Violet exerce cette fonction dans un monde en pleine évolution et qui fait face à de nombreuses avancées technologiques. Les prémices de ce changement étaient par ailleurs présents sur la seconde partie du film Eternité et la Poupée de Souvenirs Automatiques, et j’ai apprécié voir cette continuité ici, tout en ayant le ressenti des personnages là-dessus. C’est dans ce cadre que Violet reçoit une requête de la part d’un jeune garçon nommé Ulysse. En parallèle, on découvre que Gilbert est vivant (ceci n’est pas un spoiler étant donné qu’il apparaît sur l’affiche et dans les trailers). Et depuis l’annonce du film, je me demandais comment serait expliqué ce fait, et surtout, pourquoi son entourage ignore tout de cela. En attendant d’avoir les réponses à ces questions, le film se focalise d’une part sur le petit Ulysse qui tient à envoyer des lettres, mais également des personnages de l’entourage de Violet. On a un très bon focus sur Dietfried qui permet d’en apprendre davantage sur sa relation avec son petit frère Gilbert (chose qui avait manqué à la série animée), et qui permet de voir le personnage sous un nouvel angle. Le film permet également de mettre en valeur le personnage de Hodgins qui m’a pas mal émue par ses réactions notamment lorsque Violet et lui se trouvent sur l’île d’Ecarté, là où ils se rendent pour avoir des réponses en ce qui concerne Gilbert. Là où le début de la série animée se centrait surtout sur des personnages féminins, le film met ici bien en valeur les personnages masculins et les émotions qu’ils dégagent. L’histoire d’Ulysse m’a rappelé celles de Ann et Aidan dans la série animée, tout en étant différente, mais m’a surtout énormément émue. J’ai trouvé ça tellement beau et triste à la fois que j’en ai pleuré. La mise en scène et les mots utilisées dans ses lettres (bien que simples) m’ont beaucoup touché. Et j’ai aussi bien aimé l’implication de Benedict et Iris dans son histoire. Quant à Gilbert, j’ai également eu beaucoup de peine pour lui. Le personnage est rongé par des remords mais on voit qu’il tient énormément à Violet. Le fait de voir souffrir ces deux personnages m’a fait beaucoup de mal. Mais sur la fin du film, on a droit une très belle scène entre Gilbert et Dietfried, mais aussi entre Gilbert et Violet. Mention spéciale aux doubleurs car cette scène m’a beaucoup émue et permet de conclure l’histoire de Violet d’une très belle manière, même si d’un côté j’aurai aimé en voir un peu plus, à l’image de ce qui se passe dans le roman.

En ce qui concerne la réalisation, je ne cacherai pas que j’ai trouvé ça moins beau que sur la série animée et sur le film Eternité et la Poupée de Souvenirs Automatiques. Le chara-design est soigné mais je l’ai trouvé moins bien réussi sur la première partie du film. Les gros plans sur les visages des personnages sont en revanche bien travaillés et permettent de bien ressentir leurs émotions. Quant aux décors, même si certains sont très beaux, je les ai trouvés globalement moins attrayants, moins impressionnants que sur la série animée et le premier film, notamment au niveau des couleurs et jeux de lumières. J’ai même trouvé ça un peu trop terne par moments (même si le contexte s’y prêtait bien au vu des événements). Les visuels restent beaux dans l’ensemble mais ils ne m’ont pas vraiment transportés. J’en attendais peut-être trop à ce niveau-là au vu de la série animée et du premier film (que j’ai revisionnés en amont de voir ce film). En ce qui concerne la bande-son, on a droit à de nouvelles pistes, parfois proches de celles de la série animée, d’autres complètement nouvelles. Elles collaient parfaitement aux différentes scènes, et accentuaient même les émotions qu’elles dégageaient. J’ai en revanche été moins marquée par le générique de fin même s’il reste toutefois sympathique. A noter qu’il y a une scène post-générique à ne pas manquer !

Malgré quelques petits points négatifs (notamment au niveau des visuels pour ma part), le studio Kyoto Animation nous a présenté là un film dont l’histoire diffère du roman original mais qui propose de très belles choses et de très beaux messages, avec une bonne mise en avant de certains personnages. Il m’a énormément émue et je trouve qu’il conclut bien l’histoire de Violet. Je le recommande vivement, et encore une fois je remercie Eurozoom pour sa diffusion en salles.

Vivement conseillé !

★★★★☆

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Informations supplémentaires :

violet-evergarden-movie-BR-DVDDiffusion en salles, streaming et sortie Blu-ray / DVD

Le film est sorti au Japon le 18 septembre 2020, puis dans certaines salles de cinéma en France le 19 mai 2021 dans le cadre de séances événements grâce au distributeur Eurozoom.

Le film est disponible en streaming sur Netflix depuis le 19 novembre 2021.

Disponible en 4K UHD/Blu-ray/DVD depuis le 13 octobre 2021 au Japon, sa sortie en édition physique, initialement prévue pour le 16 mars 2022 en France chez Eurozoom, est repoussée au 6 juillet 2022.

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SK8

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Informations

Titre original : SK∞ エスケーエイト (SK8 the Infinity)
Titre français : SK8
Format : Anime (12 épisodes – terminé | OAV + saison 2 annoncés)
Origine : Oeuvre originale
Genres : Comédie, drame, sport, tranche de vie

Staff

Créateur original : Hiroko Utsumi, Bones
Réalisateur : Hiroko Utsumi
Scénariste : Ichiro Okouchi
Character-designer : Michinori Chiba
Musique : Ryo Takahashi
Studio : Bones

Résumé

Reki est un lycéen passionné par le skate. Quand la nuit tombe, il se dirige vers « S », une course clandestine illégale à l’intérieur d’une mine où les skateurs s’affrontent dans des situations très dangereuses. C’est d’ailleurs à l’issue d’une course que Reki se blesse et est contraint de confier son job à Langa, son nouveau camarade de classe venu du Canada. Mais suite à un concours de circonstances, Langa propose de participer à une course. Bien qu’il n’ait aucune expérience du skate, il détient un atout qui pourrait bien l’aider à remporter la course de manière inattendue…

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Mon avis :

L’anime ne m’emballait pas énormément à la base car je pensais que n’accrocherais pas au côté « courses de skate illégales / clandestines ». Mais j’ai vu qu’il était de la même réalisatrice que Free!, et une certaine personne (merci Strangie !!) m’a encouragé à tester la série.

J’ai été bien surprise par le premier épisode qui propose une super course de skate, et c’est ce qui m’a donné envie de voir la suite. En plus de cela, j’ai très vite accroché aux deux personnages principaux, Reki et Langa. Au début j’ai surtout été impressionnée par Langa, mais très vite je me suis beaucoup plus attachée à Reki qui est d’un naturel très joyeux et énergique, un vrai rayon de soleil. Je trouve qu’ils forment un très bon duo bien qu’ils aient des caractères totalement opposés. D’autres personnages gravitent autour d’eux, et j’ai par exemple bien apprécié Miya et Shadow, ou encore Joe que j’ai trouvé très sympathique même si lui et Cherry sont surtout là pour le fan service de mon point de vue, mais il n’empêche que l’ensemble de ces personnages m’ont bien fait rire. J’ai beaucoup aimé l’humour de la série, en particulier sur l’épisode 6 qui en plus d’être rafraîchissant est hilarant ! A part ça, on découvre assez vite qui est le principal antagoniste de la série, et personnellement j’ai eu du mal avec ce personnage que je trouve complètement fou et un peu trop excentrique à mon goût, malgré ses capacités et techniques de skate hors du commun. J’ai donc été un peu moins emballée par la partie « sérieuse » de l’anime, notamment parce que le personnage de Reki est moins mis en avant, au détriment de Langa et de cet antagoniste qui vont conduire Reki a passer par une phase difficile. Et j’ai eu beaucoup de peine pour lui.  Je n’avais qu’une envie, c’était de le revoir sourire. Mais, sans dévoiler ce qui se passe en détail, l’anime nous a proposé de bonnes choses à travers ça, aussi bien du côté de Reki que de Langa qui réalisent à quel point leur amitié et le skate sont importants eux. La fin de l’épisode 10 de l’anime nous offre d’ailleurs une très belle scène entre ces deux personnages. Et même si j’ai trouvé la fin un peu facile par rapport à ce qui se passe du côté de l’antagoniste, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre cet anime.

La série propose également de très bonnes courses de skate, avec une animation au top sur la plupart. J’ai tout particulièrement été impressionnée par celle du premier épisode, la seconde course de Langa dans l’épisode 3, et la course de Reki dans l’épisode 11 qui était riche en suspens et émotions et qui est ma course préférée ! On a droit a des mouvements impressionnants, (pas forcément réalistes mais bon), parfois spectaculaires, sur l’ensemble de ces courses. Et visuellement, l’anime propose de très belles choses au niveau des décors. Le chara-design est quant à lui très soigné, malgré une petite baisse de qualité sur la seconde partie de l’anime. On a également droit à de très bonnes pistes qui collent bien à l’ambiance de l’anime et au rythme effréné des courses de skate. Le studio nous offre donc là une série avec une très bonne réalisation de mon point de vue.

SK8 est un anime que j’ai beaucoup apprécié pour sa réalisation, son humour, mais surtout pour son duo principal formé par Reki et Langa et les super courses de skate qui nous ont été proposées. J’ai passé un très bon moment lors du visionnage de cet anime (mais aussi grâce aux réactions des fans à chaque épisode). C’est pour moi le meilleur anime de la saison hiver 2021, et même s’il se conclut bien j’espère qu’il aura droit à une saison 2 !

Conseillé !

★★★★☆

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Namida Ame to Serenade

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Informations

Titre original : 涙雨とセレナーデ (Namida Ame to Serenade)
Titre alternatif : The Rain of Teardrops and Serenade
Auteur : Haruka Kawachi
Format : Manga (11 tomes – en cours | Non licencié en France)
Genres : Comédie, drame, historique, romance, surnaturel
Pour public averti : Oui

Adapté en anime : Non

Résumé

Hina Katagiri est une jeune lycéenne énergique qui mène une vie paisible jusqu’au jour où elle est mystérieusement transportée à la fin de l’ère Meiji, en 1907. La première personne qu’elle y rencontre est un jeune homme du nom de Takaaki Hondo qui lui semble familier. Bien que déboussolée, Hina, qui pense d’abord être en train de rêver, se rend compte que ce qu’il lui arrive est réel et qu’elle va devoir s’adapter à l’époque dans laquelle elle se trouve en attendant de trouver le moyen de rentrer chez elle. Mais elle ne se doutait pas que son destin et celui de Takaaki se trouveraient liés…

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Mon avis :

Cela faisait quelque temps déjà que ce manga me fait de l’oeil, en raison des dessins de la mangaka qui me plaisent beaucoup et pour son côté historique, mais lorsque je l’ai commencé, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi bien ! J’ai été prise dès les premiers chapitres, et j’ai été agréablement surprise par ce que propose le manga.

Sur le tout début, je me demandais comment sera abordée l’idée du voyage temporel et bien que ce ne soit pas hyper original, j’ai bien apprécié découvrir le quotidien de l’héroïne (le cadre familial et scolaire dans lequel elle évolue), ce qui permet par la suite de bien ressentir son manque lorsqu’elle se retrouve dans le passé. Malgré le fait qu’elle soit dépassée par ce qu’il lui arrive et qu’elle ne sache pas du tout comment rentrer chez elle, Hina reste assez positive et débrouillarde. J’apprécie beaucoup son personnage. Elle parvient même à se faire une amie, même si la situation se complique par la suite et que divers événements vont rendre son objectif encore plus difficile. Mais Hina découvre que malgré son air froid et son côté renfermé, Takaaki est une personne sur qui elle peut compter. J’ai bien aimé découvrir son histoire à lui, qui m’a d’ailleurs émue. Les deux personnages principaux forment un très bon duo de mon point de vue et leur relation évolue d’une belle manière. A cela s’ajoutent des personnages secondaires (dont certains que je trouve sympathiques) et chacun d’entre eux a bien un rôle dans l’histoire qui va au-delà d’une simple romance. Au travers de Hina, la mangaka dépeint plusieurs endroits connus du Japon et fait des parallèles entre les lieux qu’Hina a déjà visités mais qu’elle redécouvre sous un autre angle dans le cadre de son « voyage ». Sans compter que du fait de l’ouverture du Japon vers le monde et la modernité, Hina est amenée à porter les costumes de l’époque où se mêlaient vêtements traditionnels japonais et vêtements européens (un peu comme dans Usotoki Rhetoric), ce qui me plaît bien. Mais ce n’est pas tout. Hina découvre aussi les moeurs et la société de l’époque (mariages arrangés, héritages…) et sa quête pour rentrer chez elle vont même la confronter à certains dangers. J’ai trouvé qu’on a pas mal de péripéties qui rendent la lecture du manga vraiment intéressante, même si à titre personnel je suis un peu mitigée concernant la tournure des événements sur les tomes récemment sortis au Japon. La mangaka aborde des thèmes difficiles qui m’ont un peu mis mal à l’aise, mais c’est surtout le comportement de deux personnages qui me plaisaient bien de base qui me déçoit un peu, alors qu’à côté la relation entre Hina et Takaaki évolue vraiment bien. Mais excepté ces points, je trouve que la série propose pas mal de choses intéressantes.

Il s’agit du premier manga de Haruka Kawachi que je lis. Parmi ces autres titres je ne connais de nom que Natsuyuki Rendez-vous (Les fleurs du passé), mais j’apprécie beaucoup son trait sur le design des personnages mais aussi son travail sur les costumes qu’ils portent. Les décors sont quant à eux plutôt bien fournis et dans l’ensemble la lecture du manga est très agréable visuellement.

Je ne lis pas beaucoup de jôsei, mais j’apprécie beaucoup ce manga et j’ai hâte de pouvoir lire la suite car je trouve l’histoire, les personnages et le cadre vraiment intéressants. Et je suis curieuse de savoir comment va se terminer la série. Il s’agit d’un manga que j’aimerais beaucoup voir sortir en France !

Conseillé !

★★★★☆

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Moriarty

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Informations

Titre original : 憂国のモリアーティ (Yûkoku no Moriarty)
Titre alternatif : Moriarty the Patriot
Titre français : Moriarty
Auteur : Ryosuke Takeuchi
Dessinateur : Hikaru Miyoshi
Format : Manga (18 tomes – en cours | Editions Kana)
Genres : Drame, historique, mystère
Pour public averti : Oui

Adapté en anime : Oui (24 épisodes – terminé)

Résumé

Deux frères orphelins sont accueillis dans la famille Moriarty, grâce aux ambitions cachées du fils aîné Moriarty, Albert. Ce dernier abhorre l’aristocratie à laquelle il appartient et le système social qui régit la société britannique. Albert a vu en l’aîné l’intelligence et le charisme dont il avait besoin pour accomplir son rêve de nettoyer la société de ces « êtres inutiles et sales ». Albert propose de leur offrir sa richesse et son influence à condition que les garçons mettent leur intelligence au service de son rêve. 13 ans plus tard, à côté de leurs activités officielles, les frères Moriarty sont devenus des « conseillers privés ». Avec William à leur tête, ils aident les gens du peuple, victimes d’injustices, à se venger des riches qui les ont fait souffrir. Leur sanction est impitoyable, car la punition qu’ils infligent n’est autre que… la mort !

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Mon avis :

J’ai découvert ce manga lors de sa sortie française et je m’y suis intéressée en raison de son côté « mystère » et pour le cadre de l’histoire : l’Angleterre victorienne. L’histoire se base sur celle de Sherlock Holmes, sauf qu’ici on suit principalement celui qui est son antagoniste dans l’histoire originale : Moriarty. Il ne s’agit donc pas d’une adaptation tout à fait fidèle des oeuvres de Arthur Conan Doyle, mais on y retrouve certains éléments et personnages de ses histoires.

La série propose plusieurs cas, enquêtes, dans lesquelles on suit différents personnages aux personnalités et caractères variés : parfois les frères Moriarty, parfois Sherlock et Watson… tout en étant liées à une intrigue principale. Ces enquêtes sont vraiment intéressantes, elles permettent d’aborder les différents problèmes qui touchaient la société de l’époque, et des thèmes comme la corruption, l’espionnage, la guerre… Certains passages sont d’ailleurs assez sombres et violents, et mettent parfois mal à l’aise de mon point vue. Ils soulignent assez bien la cruauté de certains antagonistes et à comprendre les buts et la motivation des Moriarty. J’ai d’ailleurs plus d’empathie pour eux, notamment William et Albert (qui en plus sont charismatiques), que pour le personnage de Sherlock, même si celui-ci est intéressant et forme un bon duo avec Watson.

Les dessins sont très soignés. J’apprécie beaucoup le design des personnages même si on sent que l’aspect « beaux gosses » n’est pas là pour rien. On n’a pas énormément de personnages féminins mais celles qui apparaissent sont plutôt sympathiques. Le fan service est quelque peu présent (que ce soit au niveau des personnages masculins et féminins), mais excepté sur une scène « osée » concernant un personnage féminin, je trouve ça acceptable comparé à beaucoup d’autres mangas qui en abusent. Et niveau décors, c’est vraiment bien travaillé, détaillé, et surtout réaliste. On a également droit a de bonnes scènes de combats et de très belles mises en scènes. Visuellement, c’est très agréable à lire.

D’un point de vue personnel, je trouve que le manga vaut le coup, non seulement pour son histoire qui propose des thèmes intéressants et pour son côté suspens/mystère, mais aussi pour les différents personnages qu’il met en scène, ainsi que pour ses très beaux dessins.

Conseillé !

★★★★☆

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Petite parenthèse sur l’adaptation anime : J’étais assez perplexe lorsqu’elle a été annoncée mais au vu du trailer ça s’annonçait vraiment bien et au final l’anime m’a beaucoup plu. Malgré quelques changements par rapport au manga, les enquêtes présentées dans l’anime y sont fidèles et disposent d’une très bonne mise en scène, couplée à une realisation de qualité. Que ce soit sur le chara-design ou les décors, l’anime est visuellment beau et soigné, très agréable à regarder et la bande-son propose des pistes qui collent bien a d’ambiance de la série. J’ai aussi beaucoup apprécié les génériques. C’est un peu dommage que certains éléments du manga n’aient pas été présentés ou d’autres un peu rapidement. Mais il s’agit quand même d’une très bonne adaptation de mon point de vue ! J’ai pris beaucoup de plaisir à la suivre !


Dernier tome paru :

moriarty-tome-18Moriarty – Tome 18 | 16/02/2024

Résumé : Ce qui est mort une fois ne reviendra jamais.

Sherlock a reçu un « ordre de mission » du gouvernement américain. Il s’agira pour lui d’affronter et de neutraliser des hors-la-loi, qui menacent les citoyens sans défense d’une ville pour accaparer leurs terres. Billy insiste pour l’accompagner dans cette mission, car elle est directement liée à son passé. Il se sent coupable d’avoir perdu son ami d’enfance et veut réparer sa faute.

De son côté, William, resté seul à New York, cherche un moyen de faire quelque chose de bien, qui soulagerait sa conscience pesante de ses crimes.

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I Had That Same Dream Again

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Informations

Titre original : また、同じ夢を見ていた (Mata, Onaji Yume wo Mite ita)
Titre traduit : I Had That Same Dream Again
Auteur : Yoru Sumino
Dessinateur : Idumi Kirihara
Format : Manga (1 tome triple – terminé | Editions Seven Seas Entertainment | Non licencié en France)
Origine : Light novel
Genres : Drame, tranche de vie

Adapté en anime : Non

Résumé

Nanoka Koyanagi est une petite fille chargée par son professeur de définir ce que signifie le « bonheur » pour elle. Une jeune femme mise à l’écart par la société, une vieille femme qui cherche à vivre ses derniers instants en paix, une lycéenne malheureuse qui a plusieurs blessures au poignet… Se pourrait-il que ces trois personnes très différentes les unes des autres aient quelque chose en commun ? Pourront-elles aider Nanoka dans sa recherche du bonheur ? C’est ce que la petite fille doit essayer de découvrir afin de peut-être apprendre à se connaître elle-même…

Mon avis :

J’ai découvert ce manga suite à l’annonce de l’acquisition de la licence par l’éditeur US Seven Seas Entertainment. Il adapte le light novel éponyme de Yoru Sumino, auteur de Je veux manger ton pancréas, que je n’ai pas lu mais qui ne m’attire pas contrairement à l’histoire de I Had That Same Dream Again. Je me suis donc procuré la version électronique du manga (qui regroupe les 3 tomes de la série) et j’ai été agréablement surprise par ce titre.

On suit l’histoire du point de vue de Nanoka, une petite fille que j’ai trouvé attachante. Elle a un côté mature que peu d’enfants de son âge possèdent (et ce point-là est important dans l’histoire), mais elle a également un côté innocent et se pose des questions sur pas mal de choses. A travers elle, on découvre ce qu’elle pense des autres, notamment les élèves de sa classe, ses parents, mais aussi le point de vue des différentes personnes à qui elle rend visite. J’ai beaucoup apprécié voir ce que chacune d’elles apportent à Nanoka. Les personnages de ce manga sont sympathiques et l’aspect tranche de vie de ce manga a un côté rafraîchissant.

Mais ce n’est pas tout. Au travers des personnages, l’histoire ne met pas seulement en avant l’idée de bonheur mais également le problème du harcèlement scolaire, le regard des autres et celui de la société qui peuvent avoir un impact non négligeable, et parfois même dur sur la vie d’une personne. J’ai beaucoup apprécié les messages que fait passer le manga et j’ai d’ailleurs trouvé certains passages assez émouvants.

Au niveau des dessins, j’ai trouvé ça très soigné et plaisant. Je trouve qu’on ressent bien les émotions des personnages, en particulier Nanoka. Quant aux décors, ils sont très bien fournis, et j’ai bien aimé l’ambiance estivale qui s’en dégage. J’ai trouvé certaines planches vraiment belles (je m’attardais parfois dessus). C’est vraiment très agréable à lire.

J’ai donc beaucoup apprécié ce manga que j’ai trouvé très intéressant par les idées et thèmes qu’il aborde, mais aussi par ses personnages que j’ai trouvé sympathiques et qui ont su m’émouvoir. ça m’a donné envie de lire le roman dont il est adapté. Et j’espère que le manga et le roman auront la chance de sortir en France un jour car je pense qu’ils pourraient trouver leur public.

Vivement conseillé !

★★★★☆


Informations supplémentaires :

I-had-that-same-dream-again-romanI Had That Same Dream Again – light novel

Le roman d’origine de Yoru Sumino et illustré par loundraw est également disponible en version US aux éditions Seven Seas Entertainment.
Résumé de l’éditeur : An unhappy girl who engages in self-harm, a high schooler ostracized by her classmates, and an old woman looking to live out her twilight years in peace–what could three such different people have in common? That’s what grade schooler Nanoka Koyanagi is trying to find out. Assigned by her teacher to define what “happiness” means to her, Nanoka tries to find her place in the world by exploring her relationships with these three strangers, and through them, comes to know herself.

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Love Mix-Up

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 Informations

Titre original : 消えた初恋 (Kieta Hatsukoi)
Titres alternatifs : Vanishing My First Love, Faded First Love, My Love Mix-Up!
Titres français : Love Mix-Up
Auteur : Wataru Hinekure
Dessinateur : Aruko
Format : Manga (8 tomes – en cours | Editions Akata | série terminée en 9 tomes au Japon)
Genres : Comédie, romance, school life, tranche de vie

Adapté en anime : Non

 Résumé

Aoki a des sentiments pour Hashimoto, la fille qui est assise à côté de lui en classe. Mais, alors qu’il lui emprunte sa gomme, il découvre que le nom de « Ida » figure dessus. Et Ida le remarque alors qu’Aoki fait tomber la gomme. Un immense malentendu se créé entre Ida et Aoki. Comment pourra s’en tirer Aoki, sans révéler à Ida qu’il s’agissait de la gomme de Hashimoto ?

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Mon avis :

J’ai découvert ce manga via le magazine Betsuma (Bessatsu Margaret) qui a aussi publié, à titre d’exemple, Koi wo Shiranai Bokutachi wa. L’histoire ne m’attirait pas spécialement de base mais le premier chapitre a réussi à me convaincre. Je l’ai trouvé très comique, et c’est ce qui m’a donné envie de lire la suite.

Le manga me fait beaucoup rire par ses personnages, en particulier Aoki qui se retrouve dans de drôles de situations, souvent suite à un malentendu, ou même ridicules parfois. Et en plus de cela, je le trouve sympathique et attachant. Il montre parfois des réactions propres aux héroïnes de certains mangas de type shôjo, un peu fleur bleue, mais sans être lourd sur ces aspects. J’apprécie beaucoup Hashimoto aussi, pour sa façon d’être, son ouverture d’esprit. Elle ne se résume pas à « la gentille fille dont le héros est amoureux ». Ida quant à lui est plutôt taciturne mais c’est un personnage honnête, direct, parfois à côté de la plaque, mais il me fait rire. Tout comme Akkun, l’ami d’Aoki, qui en plus de cela contribue à mettre en avant l’aspect amitié du manga que je trouve d’ailleurs super. L’histoire propose ainsi de suivre un groupe de personnages sympathiques et marrants qui vont non seulement apprendre à se connaître mais aussi se poser des questions sur leurs sentiments et le regard des autres. La romance n’est pas classique puisque l’un des personnages est biromantique, et je trouve que le manga fait passer de beaux messages vis-à-vis de ça. En avançant dans l’histoire je me demandais comment évoluerait les sentiments des différents personnages, en espérant qu’ils puissent tous être heureux à la fin du manga car je me suis bien attachée à eux. Et je peux vous dire que je suis agréablement surprise par leur développement et la tournure des événements ! J’apprécie beaucoup l’aspect romance du manga.

Concernant les dessins, c’est la dessinatrice Aruko qui s’en charge. Certains la connaissent peut-être déjà étant donné qu’elle a dessiné le manga Mon Histoire (Ore Monogatari). Son style est assez particulier. J’ai eu un peu de mal avec le découpage des cases (que je trouve simple) mais à part ça je trouve les dessins, notamment le design des personnages, sympas. Et puis j’adore les expressions et les têtes qu’ils peuvent faire par moments, c’est vraiment super drôle !

Pour finir, je dirai que la lecture de ce manga est très plaisante, notamment par ses personnages sympathiques qui forment un très bon groupe d’amis, son très bon humour, mais aussi par l’aspect romance que j’ai trouvé assez surprenant et très intéressant. Je suis super contente qu’il soit enfin sorti en France car il fait parti de mes shôjos préférés !

Vivement conseillé !

★★★★★


Dernier tome paru :

love-mix-up-tome-8Love Mix-Up – Tome 8 | 11/04/2024

Résumé : Alors que l’été touche à sa fin, Aoki et Ida admirent un feu d’artifice en amoureux…

Aoki, tout chamboulé par l’évolution de son couple, ne sait plus où donner de la tête.

Entre les préparatifs du festival culturel, une possible présentation officielle aux parents de chacun et les examens d’entrée à l’université qui approchent, la rentrée scolaire s’annonce bien mouvementée pour nos deux tourtereaux ! 

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